PSYCHIC FEVER, collectif issu de l’EXILE TRIBE et signé chez LDH Records, entamait sa première tournée américaine avec deux étapes marquantes : Washington D.C. au Howard Theater et Los Angeles au Saban Theater. Ces concerts confirmaient l’ambition du groupe d’élargir son public à l’international, tout en restant fidèles à son identité musicale. Et bien sûr, la team de Demona Lauren y était !



First stop : Washington D.C.
Au Howard Theater, PSYCHIC FEVER ajuste son approche avec cette première date de tournée. Le format condensé (90 minutes) permet de maintenir une dynamique soutenue, avec des titres comme “Paradise” et “Just Like Dat” qui suscitent des réactions enthousiastes. Les membres s’expriment en anglais, favorisant une connexion directe avec l’audience, sans nécessiter de traduction.
La section subunit offre un aperçu des talents individuels. WEESA capte l’attention par sa présence scénique, tandis que REN se distingue par son charisme naturel. L’interprétation de “Psyfe Cypher” met en avant les capacités des rappeurs, apportant une variation bienvenue dans la structure du concert. Le public, majoritairement composé de fans connaisseurs, participe activement, ce qui renforce l’énergie globale de la soirée.





De Washington à Los Angeles : une montée en intensité
Après l’atmosphère intimiste de Washington, PSYCHIC FEVER enchaîne avec une performance plus expansive au Saban Theater de Los Angeles. Le changement de cadre marque également une montée en intensité, avec une scénographie plus élaborée et une énergie communicative. Dès les premières notes de “Talk to Me Nice”, le groupe impose un rythme effréné, enchaînant avec des morceaux comme “Rich & Bad” et “Habanero” sans laisser retomber la tension.
Le public réagit particulièrement à “What’s Happenin”, un morceau récent qui combine des sonorités hip-hop et R&B avec une production soignée. La salle vibre au rythme des basses, et l’interaction avec les fans renforce l’intensité du moment. Avec “Just Like Dat”, le groupe atteint un point culminant, mêlant énergie collective et nostalgie des années 2000. Les spectateurs participent activement, chantant les refrains et reproduisant les pas de danse emblématiques.



Un positionnement spécial sur la scène internationale
PSYCHIC FEVER s’inscrit dans une lignée musicale qui privilégie le hip-hop global et les collaborations créatives, à l’image de leurs travaux avec JP THE WAVY. Contrairement aux codes dominants de la K-pop contemporaine, leur style reste ancré dans une esthétique japonaise qui valorise le chant, la danse et le rap. Cette singularité représente à la fois une force et un défi sur le marché américain, où ils doivent encore se faire connaître auprès d’un public plus large.
Leur performance, à la fois accessible et techniquement solide, séduit autant les fans de longue date que les spectateurs occasionnels. Avec des morceaux bien construits et une énergie scénique constante, PSYCHIC FEVER démontre une maîtrise qui augure de belles perspectives pour leur tournée en Amérique cet été !



Mais cette fin d’hiver, nous avons également eu l’opportunité de nous entretenir avec les membres à propos de tout et de rien. Dans cette interview exclusive de Demona Lauren pour Blender Magazine Paris, PSYCHIC FEVER se confie sur leur parcours, leur vision des uns et des autres, et leurs projets à venir. On les découvre ensemble ?
Place à l’interview !
Hello guys ! Commençons in media res. PSYCHIC FILE II marque une nouvelle étape dans votre parcours. Pouvez-vous nous parler du concept général derrière cet album ?
Cet album représente notre croissance et notre évolution. Il s’agit de repousser nos limites musicales, d’explorer de nouveaux styles et de montrer une facette différente de PSYCHIC FEVER. Le mot “file” dans le titre de l’album symbolise une collection qui contient quelque chose de nouveau ou d’expérimental. Dans cet album, nous essayons un nouveau style et un nouveau concept, c’est pourquoi nous avons nommé les EPs “I” et “II” pour les différencier.
Comment décririez-vous l’évolution entre ‘PSYCHIC FILE’ et ‘PSYCHIC FILE II’ ?
Notre premier album a servi à nous présenter. Dans PSYCHIC FILE II, nous avons mis davantage l’accent sur le style J-pop. L’une des chansons, “BEE-PO”, a été produite avec le producteur thaïlandais NINO, ce qui combine les styles J-pop et T-pop (pop thaïlandaise). En voyageant dans différents pays, les expériences de chaque membre ont contribué à notre croissance et à notre créativité, et cela se ressent dans cet album.
Entre cet album et le précédent, vous avez évolué du hip-hop vers la pop. Quelle sera la prochaine étape ?
Nous voulons absolument continuer à expérimenter ! Peut-être en mélangeant encore plus de styles, comme le R&B ou l’électronique. Nous évoluons constamment. Nous aimerions aussi intégrer les passions de Ren pour le beatboxing et de Ryoga pour la production musicale. Restez à l’écoute pour découvrir nos nouveaux morceaux !
Jouons à mon petit jeu appelé ‘Secret Number’, qui implique quelques révélations sur les membres. Première question : quelle a été votre première impression des membres, et à quel point était-elle juste ou erronée ?”
Au début, certains d’entre nous semblaient très sérieux, tandis que d’autres paraissaient vraiment extravertis. Mais une fois que nous avons appris à nous connaître, nous avons découvert que nous avions tous des côtés inattendus et charmants !


Si vous deviez créer une carte de tarot pour chaque membre, quel arcane les représenterait et pourquoi ?
L’Empereur : Tsurugi, parce qu’il est le leader intrépide de notre équipe et le plus discipliné.
L’Impératrice : Ryoga, parce qu’il est extrêmement attentionné et hospitalier – un peu comme la maman du groupe.
Le Soleil : Ren, parce qu’il sourit toujours et apporte de la joie à ceux qui l’entourent.
Le Chariot : Jimmy, parce qu’il est un grand travailleur avec des objectifs clairs, comme être très méticuleux sur la prononciation des paroles.
Le Fou : Ryushin, parce qu’il a de nombreux centres d’intérêt variés – mais aussi parce qu’il est mignon et qu’on aime le taquiner en dehors de la scène !
Le Monde : Kokoro, parce qu’il a une forte envie de découvrir le monde et parce qu’il est un personnage stoïque qui peut accomplir tout ce qu’il entreprend.
Le Magicien : Weesa, parce qu’il a un esprit créatif qui lui permet de créer de la magie à travers les supports qu’il choisit (mode, art, etc.).


Et pas de secret en vue ?
Disons simplement que certains d’entre nous ont des hobbies inattendus, des habitudes étranges et des envies alimentaires très spécifiques.
Quelle est la plus grande qualité et le ‘défaut charmant’ selon vous ?
Nous sommes tous passionnés et travaillons dur dans ce que nous faisons. Certains d’entre nous sont perfectionnistes, tandis que d’autres n’arrivent jamais à décider où manger.
Et qui est le plus différent sur scène par rapport aux coulisses ?
Probablement Kokoro. Il est très énergique sur scène, mais vraiment calme en dehors.








































































































Vous dites que le groupe est composé d’individus très différents – mais, quelles sont ces personnalités distinctes qui forment ce patchwork ?
Nous avons le perfectionniste, le blagueur, le passionné de mode, etc. … et d’une manière ou d’une autre, ça fonctionne parfaitement ensemble.
Je vois ça ! Parlons d’un moment fort de votre parcours qui résonnera sûrement chez nos lecteurs made in Paris, cette fois-ci. Votre performance à la Japan Expo Paris a marqué vos débuts en France. Maintenant que vous êtes souvent en tournée américaine, quelles différences remarquez-vous entre les publics français, américains et japonais ?
Chaque public est différent, même d’une ville à l’autre dans un même pays, mais l’énergie est toujours incroyable. Nous adorons rencontrer et performer pour nos fans à travers le monde. Tellement heureux de voir nos fans danser ensemble et chanter nos paroles avec nous et, de surcroît, en japonais.
Comment cette courte expérience internationale en Europe vous a-t-elle préparés pour votre tournée américaine ?
Cela nous a montré à quel point la musique est universelle. Peu importe la langue, les gens se connectent à travers l’énergie et l’émotion. Cela nous a donné confiance pour la tournée aux États-Unis.
Après le succès rencontré à la Japan Expo, envisagez-vous une tournée complète en Europe prochainement, ou pensez-vous ne pas être encore prêts ?
Nous adorerions ! Si le timing est bon et que les fans le souhaitent, nous sommes clairement partants !
Coordination, interview et contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie : Sarah Peter, DL Team
Remerciements chaleureux à KE pour l’organisation irréprochable de la tournée et à LDH Records.

One thought on “#LiveReview #Interview Route D.C. – L.A. : Psychic Fever on the Road”